Gestion du pâturage
- Davantage d’herbage accessible aux vaches laitières
- Gestion de la croissance de l’herbe facilitée
- Conditions de travail améliorées : suivi du troupeau, sécurité
L’épandage et les cultures
- Moins de croisements de tonnes ou d’épandeurs sur les routes
- Besoins en gros attelage moins importants
- Sols plus fertiles
- Cultures mieux surveillées
- Passages aux champs plus précis
Maitriser ses consomations en GNR (carburant)
L’éloignement : un coût réel pour l’exploitation
En dehors des dangers potentiels que peuvent représenter les engins agricoles sur la route et des nombreux obstacles (aménagements de voierie) auxquels ils doivent faire face, les kilomètres qui séparent le corps de ferme des parcelles représentent un coût financier important. Pourtant, c’est seulement en arrivant à la parcelle que le travail productif commence ! Le trajet parcouru est une charge financière sans contrepartie de recettes et du temps perdu.
Ainsi, exploiter une parcelle de 10 hectares de maïs située à 10 km plutôt qu’à 2 km des bâtiments équivaut à une dépense de 2 500 euros par an (somme des transports et déplacements nécessaires à l’exploitation de cette parcelle).
Résultats des travaux pratiques
Une simulation pour une culture de maïs sur une parcelle de 10 ha a montré que pour l’épandage de 40 bennes de fumier pendant l’année, l’exploitant économisera 2 km de trajet aller-retour pour mener le fumier à sa nouvelle parcelle issue d’un échange avec un voisin. Ce la représente un gain de 80 km mais aussi une économie de 40 allers-retours à travers le bourg.
En ajoutant les autres trajets (labours, semis, traitements divers et récolte) et avec une consommation moyenne de 0,5 l de fioul/km, il économisera au final 170 km et 85 litres de carburant dépensés sur la route.